La procédure à suivre en cas de dégât des eaux

Nul n’est à l’abri d’une éventuelle fuite ou d’une rupture de canalisation, et les dégâts des eaux coûtent cher. Les murs, la peinture, les meubles ainsi que le parquet ne sont pas épargnés en cas de sinistre. Pensez à souscrire un contrat d’assurance prenant en charge les dommages causés sur votre parquet. Dans le cadre de notre dossier sur les assurance set garanties du parqueteur, voici la procédure à suivre en cas de dégâts des eaux.

Les premiers réflexes à avoir

En cas d’inondation, fermez toutes les arrivées d’eau et vérifiez si l’origine du dommage est une fuite ou une rupture de canalisation. Faites appel à un plombier et contactez votre assureur après avoir vérifié les conditions inscrites sur votre contrat d’assurance. Épongez votre sol, sans rien jeter, et ne remettez pas en état. Vous devez attendre le passage de l’expert envoyé par l’assureur. Il est conseillé de prendre des photos de l’état des lieux et de demander une facture au plombier. L’expert définit les responsabilités en cherchant les origines du dégât des eaux et estime le coût du remplacement du parquet.

La déclaration du sinistre

En tant que victime d’un dégât des eaux, vous avez 5 jours pour prévenir votre assurance par lettre recommandée de préférence. Joignez à cette lettre le constat à l’amiable fourni avec votre contrat d’assurance, après avoir bien vérifié que vous êtes couvert par le risque en question. Pensez à informer votre assureur si des voisins sont concernés par le dégât. Prévenez également le syndic de copropriété ou votre propriétaire si vous êtes locataire.

Votre déclaration doit comporter votre nom, votre adresse, les références de votre contrat d’assurance, la date du dégât, la description des dommages sur le parquet, ainsi que les démarches déjà entreprises, telles que l’intervention d’un plombier.

Parqueteurs au travail.

La prise en charge des dommages au parquet

Deux cas de figure se présentent pour l’indemnisation des réparations sur votre parquet. Les parquets, y compris les parquets flottants, sont considérés comme un bien immobilier. Si le coût de remplacement est inférieur à 1 600 € HT, c’est l’assureur de l’immeuble qui prend en charge les réparations. Cependant, le locataire doit effectuer une déclaration auprès du syndic de l’immeuble. Si les travaux sont estimés à plus de 1 600 € HT, l’assureur se réfère à la date de la pose du parquet endommagé. Si ce revêtement était déjà en place lors de l’entrée des lieux du locataire, les travaux sont indemnisés par l’assureur de l’immeuble. Dans le cas où le parquet a été posé par le locataire à ses frais après son entrée dans les lieux, c’est son contrat d’assurance habitation qui entre alors en jeu.

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