Comment donner une seconde jeunesse à votre parquet ?

Élément de décoration à part entière, le parquet subit les aléas du temps. Les chocs, l’usure naturelle, les nombreux passages peuvent l’altérer. Pour lui redonner sa fraîcheur d’antan, il doit donc parfois être rénové, et ce dans les règles de l’art. Mais comment procéder ? Focus sur la rénovation de parquet.



Établir un diagnostic, la base avant toute rénovation

Tâches, grincement, fissures, rayures, trous, lames cassées, mauvaise planéité… Différentes raisons peuvent vous amener à rénover votre revêtement de sol bois.

Avant de procéder à toute rénovation, il est donc nécessaire d’établir un diagnostic pour déterminer la méthode la plus adaptée. L’idéal est de faire appel à un parqueteur professionnel, qui saura déterminer s’il vaut mieux rénover ou carrément changer votre revêtement.

Rénover un parquet détérioré : les différentes méthodes

Selon les dommages qu’il a subis, différents types de rénovation de parquet sont possibles.

On peut ainsi :

Remplacer une lame abîmée

• Resserrer les lames

• Renfoncer les clous qui dépassent

Reboucher les trous, fissures et impacts à l’aide de mastic

Changer la teinte de son parquet

• Poncer et vitrifier le parquet

Le ponçage et la vitrification

Le ponçage s’impose bien souvent comme une étape incontournable lors d’une rénovation de parquet. Cela permet d’obtenir une surface bien lisse en éliminant les rayures et les inégalités. Avant de procéder au ponçage, évacuez l’ensemble de la pièce de ses meubles et habitants, retirez ou protégez les plinthes, calfeutrez les portes et passez l’aspirateur.

Puis procédez au ponçage en utilisant un disque abrasif à gros grain pour mettre le parquet à nu, puis à grain moyen pour effacer les rayures et traces de passage. Terminez avec un disque abrasif à grain fin.

La vitrification : résistante et durable

Une fois votre parquet poncé, vous pouvez passer à la finition. Mais avant cela, il vous faut appliquer au pinceau une couche de primaire, nommé fond dur, qui va boucher les pores du bois et donc faciliter la vitrification. Moins esthétique que l’huile ou la cire, la vitrification est pourtant de loin la finition la plus courante.



Economique et résistante, elle permet de protéger votre revêtement de sol bois de toutes les agressions dans la durée. Le parqueteur va appliquer le vitrificateur en couches croisées et va procéder à deux ou trois couches, avec un ré égrenage entre chacune d’elles. La vitrification existe en brillant, en satiné, ou en mat, selon l’effet recherché.

Les autres finitions

Au-delà de la vitrification, deux autres types de finition sont possibles : l’huilage et le cirage. Facile à mettre en œuvre, la première permet de protéger contre les tâches tout en apportant un aspect naturel. Son entretien est facile mais doit être régulier.

Attention, cette méthode est irréversible. Naturelle et esthétique, la seconde nourrit et protège votre sol et lui apporte un aspect patiné sans comparaison. Elle est cependant moins résistante que la vitrification, et demande par ailleurs un entretien plus régulier.