Quelles assurances et garanties pour le parqueteur ?
Comme tout corps d’artisan en bâtiment, le parqueteur doit prendre des assurances et des garanties à la réception d’un nouveau chantier. Avant de choisir votre professionnel, assurez-vous que ce dernier a bien contracté les assurances requises et renseifgnez-vous sur celles que vous devez souscrire vous-même.
Les mesures à prendre
Tout comme pour le travail du charpentier ou du menuisier, le parqueteur doit contracter certaines assurances et garanties lorsqu’il travaille. Ces précautions le mettront à l’abri de possibles poursuites de la part des clients.
Parmi les mesures en vigueur, on peut retrouver la garantie décennale. Bien que le carrelage et le parquet ne soient pas censés être compris dans cette dernière, des situations particulières peuvent les y inclure. Dans le cas où le parqueteur a posé un carrelage scellé qui ne peut être ôté sans destruction entière de l’ouvrage, la garantie entre en jeu. Cette dernière peut également être invoquée quand la mise en place d’un parquet peut mettre en danger les habitants du local ou que l’œuvre réalisée empêche les lieux d’être correctement utilisés. La contraction de la garantie décennale est donc un moyen pour le professionnel d’éviter les poursuites dans le cas où les lattes de parquet qu’il a mis en place se soulèvent à cause d’un défaut de planéité par exemple. Elle n’entre en action que vers la 3e année suivant les travaux.
À part la garantie décennale, le parqueteur peut également décider de contracter la garantie de parfait achèvement et la garantie de bon fonctionnement. Le premier type d’assurance entre en vigueur dès la réception des travaux et est applicable pendant toute une année. Durant cette période, le professionnel est en charge de tous les dommages se produisant sur l’ouvrage. Quant au deuxième type de couverture, elle est applicable pendant 2 ans après les travaux. La garantie de bon fonctionnement prend en charge les différents éléments d’équipement n’ayant pas de rapport avec la construction, c’est-à-dire les matériaux démontables ou remplaçables qui ne mettent pas en danger l’ouvrage en entier. Pendant toute la période indiquée, le parqueteur doit s’assurer que l’ouvrage est fonctionnel, sous peine de se voir assigner en justice par le client.
Ce que le client doit faire
Le professionnel en charge de l’ouvrage n’est pas le seul à devoir prendre des précautions. Le client recourant aux services d’un parqueteur doit aussi contracter une assurance contre les dégâts des eaux. Dans le cas d’une fuite dans un évier ou une baignoire, cette mesure permettra au client de se faire rembourser. Dans le cas où les dégâts des eaux ont entrainé un remplacement du parquet, deux cas de figure se présentent. Si le coût de remplacement du parquet ne dépasse pas les 1 600 € HT, l’assureur dépêchera un professionnel qui remplacera le parquet. Dans le cas contraire, la date de la pose du parquet servira de référence. Si ce dernier était déjà en place lors de l’emménagement du plaignant, l’assureur de l’immeuble payera le parqueteur pour la pose d’un nouveau parquet. Par contre, si le parquet a été installé par le plaignant, il lui reviendra à lui ou à son assurance de régler les dégâts.
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